Les protéines
Le surimi renferme des protéines, mais dans des quantités bien moins importantes que le poisson. Les protéines sont indispensables pour la constitution des muscles. Pour 100 g, le surimi n’apporte que 8,3 g de protéines alors qu’un poisson « classique » en apporte environ 20 g. Cependant, il peut être consommé pour participer à la couverture des besoins protidiques de l’organisme en complément d’autres sources de protéines animales (viandes, œufs, poissons).
Les lipides (matières grasses)
Le surimi présente l’avantage d’être peu gras. En effet, il ne comporte que 5 g de matières grasses pour 100 g de produit en moyenne. Pour une entrée légère, pensez à l’accompagner d’une sauce au fromage blanc plutôt que d’une mayonnaise ou ajoutez-le à une salade verte.
Mais dans le cadre d’un équilibrage alimentaire, préférez les poissons gras (maquereau, thon, sardines…). Ils contiennent des acides gras oméga-3 indispensables pour une bonne santé cardiovasculaire.
Les glucides (sucres)
Le surimi comporte une quantité non négligeable de glucides ajoutés lors de sa préparation (11 g pour 100 g). Il s’agit d’amidon dont le rôle est de donner une texture agréable au bâton de surimi. Les poissons ne contiennent naturellement pas ou peu de glucides.
Les vitamines
Le surimi est moins riche en vitamines qu’un poisson. Cependant, il comporte de la vitamine E (antioxydante), B9 et B12 (intervenant dans le fonctionnement du système nerveux et la formation des globules rouges et de l’ADN).
Le colorant
Le colorant utilisé est le paprika. Il s’agit d’un colorant naturel, déposé sur le plastique recouvrant le produit. Le paprika se diffuse sur le surimi, ce qui lui confère cette couleur orange.
Les additifs
La liste des additifs est longue :
- des agents texturants pour donner une texture agréable en bouche (blanc d’œuf, fécule de pomme de terre, fécule de blé…) ;
- des arômes naturels ou artificiels de poisson pour rehausser le goût. Il s’agit le plus souvent d’arômes de crabe, de crevette, voire de langouste ;
- des cryoprotectants, c’est-à-dire des produits permettant d’améliorer la résistance des protéines du surimi au froid (sucre, sorbitol, glutamate, polyphosphate…).
Le sel
100 g de surimi (soit 6 bâtons environ) apportent à notre organisme près de 1,5 g de sel. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande une consommation de sel n’excédant pas 5 g par jour. Ainsi, 100 g de surimi couvrent près de 30 % des apports journaliers recommandés en sel ! A consommer avec modération.
- Le surimi n’est pas mauvais pour la santé, mais au quotidien, préférez la consommation de poisson. Les apports nutritionnels du poisson sont nettement plus intéressants : pas ou peu de glucides, des lipides et des protéines de bonne qualité, des vitamines et minéraux en quantités importantes.
- Occasionnellement, accordez-vous quelques bâtons de surimi, en apéritif, en entrée ou en accompagnement d’une salade par exemple.
- Anses, Table CIQUAL, 2017
- Fonds français pour l’alimentation & la santé
- Le guide de la santé dans votre assiette, Que choisir, 2010