Se libérer du regard des autres

Fanny Faugeron
Fanny Faugeron
Consultante bien-être en entreprise et sophrologue
13 novembre 2023

Porter un regard bienveillant sur soi-même

La peur du regard des autres peut impacter nos choix, notre façon d’être ou de mener notre vie. Néanmoins, il est illusoire de penser que l’on peut s’en détacher totalement. Il faut d’abord comprendre pourquoi l’on cherche à s’en libérer. Cette peur du regard de l’autre n’est en réalité que le prolongement du regard que nous portons sur nous-même. Nous n’avons pas de pouvoir sur ce que pensent les autres, mais il est possible de modifier le regard que nous portons sur nous-même. Quand ce regard devient bienveillant, nous agissons plus librement et sommes capables de nous détacher des jugements extérieurs. Plus nous avons confiance en nous, moins le regard des autres prend de la place.

Renforcer sa confiance en soi

Bien souvent, nous manquons d’objectivité sur nous-même, ce qui donne du pouvoir au regard de l’autre. C’est pourquoi il vaut mieux éviter, tout simplement, de se comparer aux autres.
Pour muscler sa confiance en soi, il est bon de s’appuyer sur sa propre expérience, en célébrant chaque réussite et en se les remémorant. Faire des pauses pour savourer une réussite est très bénéfique. Cela permet de ramener à sa conscience des moments forts de confiance en soi. Il est important de conscientiser ses propres ressources : identifier ses talents, ses qualités… pour se construire un véritable bouclier et ainsi réussir à s’immuniser contre les paroles et les actes d’autrui.
De même, prendre conscience que l’on s’autocritique, là encore trop souvent, est une façon d’arrêter de scier la branche sur laquelle on se trouve. Il faudrait, en quelque sorte, s’entraîner à voir les choses autrement, ne pas se focaliser sur un détail négatif, arrêter de maximiser ses erreurs, et bien au contraire valoriser ses forces et qualités.

Ecouter ses émotions

Nos émotions sont des décharges d’énergie qui peuvent nous déstabiliser. Si l’on cherche à lutter contre, à les étouffer, elles vont s’amplifier et se sédimenter progressivement dans notre corps au risque de générer un effet « cocotte-minute ». La peur se transforme en anxiété, la colère en rancune et la tristesse en dépression. Prendre conscience des signaux d’alerte de son corps (boule dans la gorge, tension…), les écouter (chaque émotion nous renseigne sur un besoin, par exemple quand je suis triste, j’ai besoin de réconfort) et réussir à mettre des mots sur ses émotions aide à les accepter et à mieux les vivre. Lorsque l’on accepte de se laisser traverser par ses émotions, de les exprimer, elles finissent par diminuer puis disparaître, ou alors par se transformer positivement.

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