Les Français consomment trop de sel
VRAI
Il est recommandé de consommer moins de 5 grammes de sel par jour, alors que la consommation des Français se situe plutôt entre 9 et 12 grammes par jour ! Les cas de carence avec un apport journalier inférieur à 3 grammes sont très rares dans notre pays.
Un excès de sel est néfaste pour la santé
VRAI
Il augmente la pression artérielle et favorise ainsi l’hypertension et les maladies cardiovasculaires. C’est également un facteur aggravant de certains problèmes de santé : la rétention d’eau et l’ostéoporose car il facilite l’élimination du calcium dans les urines. Les personnes souffrant de diabète et de maladies cardiovasculaires sont particulièrement à risque.
Pour diminuer sa consommation de sel, il suffit de ne pas en ajouter en cuisinant ou à table
FAUX
Cette part de sel, dit « visible », ne représente que 10 % à 20 % de notre consommation. Pour diminuer significativement votre consommation, il faut traquer aussi le sel dit « caché », qui se trouve dans le pain, les fromages, les charcuteries, les condiments (moutarde, bouillon, câpres…) ou encore dans les préparations de type plats cuisinés, soupes, jus de légumes, biscuits, viennoiseries… Par exemple, une tranche de saucisson, une poignée de biscuits apéritifs ou un bol de soupe vous apportent déjà un cinquième de vos besoins journaliers en sel.
Le sel est essentiel à notre organisme
VRAI
Le sel, ou plus exactement le sodium qu’il contient, permet de maintenir une bonne hydratation du corps en retenant l’eau dans les tissus et les liquides corporels. Il participe à la régulation de la pression artérielle, à la contraction musculaire, ainsi qu’au bon fonctionnement des reins et du cœur. Le sodium joue également un rôle dans la propagation des signaux nerveux. Enfin, lors du contact avec les papilles, la saveur salée déclenche la sécrétion de sucs, indispensables à la digestion.
Le sel est uniquement d’origine marine
FAUX
Il a deux origines. Il peut effectivement être marin, il est alors obtenu par évaporation de l’eau de mer, mais il peut également être d’origine terrestre, les gisements de sel se situant à l’emplacement d’anciennes mers évaporées. Ce sel fossile est appelé « gemme ».
Le sel contient naturellement de l’iode
FAUX
Le sel de table est enrichi en iode pour diminuer les carences d’une partie de la population. Il a été sélectionné comme vecteur, car sa consommation est courante et constante, sa production centralisée et que l’iodisation représente un coût raisonnable.
Une carence en iode engendre un dysfonctionnement de la thyroïde et peut provoquer un goitre et un retard mental, physique ou cognitif. Un apport suffisant est donc particulièrement important chez les enfants et les femmes enceintes. Ainsi, il est recommandé de consommer du sel de table portant la mention « iodé ».
Michel
Il manque la question :
Le sel de mer récolté (style sel de Guérande) est-il meilleur pour la santé que le sel raffiné, blanc, iodé ?
Réponse :…
Jean
C’est sûr ! Il contient plein d’oligoéléments qui disparaissent au raffinage.
Comme tous les produits raffinés, d’ailleurs, huiles, etc.
Alexie Colson
Bonjour Monsieur,
Je vous remercie pour votre commentaire. Les sels de mer récoltés à la main, comme la fleur de sel, le sel des marais salants… sont des sels naturels plus riches en minéraux (magnésium, potassium) et oligoéléments.
Le sel raffiné, de couleur blanche due au raffinage, est moins riche en minéraux et peut être additionné d’adjuvants, tels que des antiagglomérants.
Par exemple, le sel naturel de type fleur de sel contient 424 mg de magnésium et 103 mg de potassium pour 100 g de sel, contre 3,15 mg de magnésium et 16,9 mg de potassium pour 100 g de sel blanc alimentaire.
Néanmoins, le sel de table peut être additionné d’iode et de fluor, ce qui peut être intéressant d’un point de vue nutritionnel.
Essayez de varier les sels, par exemple du sel de mer pour la préparation de vos plats et du sel de table, si besoin, pour resaler votre plat, tout en restant raisonnable sur les quantités.
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